Présentation de la commune
UN PEU D’HISTOIRE
Le village d’Angivillers a porté successivement le nom de Anjovillare, Anjoviller, puis Angevillers. Cette orthographe pourrait traduire une origine de l’époque gallo-romaine.
La Seigneurie d’Angivillers relevait du comté de Clermont et appartenait au XIII ème siècle à la maison de Candavène. A partir de 1494, elle fut acquise par Philippe le Toillier dit Guillebon. L’histoire de cette famille est étroitement liée à celle de notre commune. Les dalles funéraires situées dans l’église en sont le témoignage. Les archives de St Rémy en l’Eau font état d’un château qui brûla en octobre 1636. L’emplacement de ce château n’a jamais pu être situé exactement.
UN PEU DE GEOGRAPHIE
Angivillers se situe dans la région naturelle du Plateau Picard, avec un paysage de plaine modelé par l’agriculture. La commune s’étend sur un territoire de 626 ha. La population au dernier recensement de 2016 s’élève à 188 habitants pour 76 logements dont 3 résidences secondaires …….
Le Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l’éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu’en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l’Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d’Airion, mise en service en 1989 et qui se trouve à 9 km à vol d’oiseau, où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km, la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000 à 10,6 °C pour 1981-2010, puis à 11,1 °C pour 1991-2020.